L’intervention française au Mali ?


Environ 500 militaires ont été déployés simultanément à Bamako, selon le ministère de la défense. Il s'agit de "marsouins" de l'infanterie de marine et de légionnaires.


Voilà bientôt déjà une semaine que l’armée Française est engagé au Mali , l’article suivant détaillera « le pourquoi du comment » de cette intervention. Au regard des annonces faites mardi 15 janvier sur le développement des opérations, cette interventions pourrait durer un certains temps… Or dés les premières heures de l’engagement français au Nord-Mali , un mort est déclaré : un pilote du 4e Régiment d’hélicoptères des forces spéciales de Pau est mort.

Comme toute guerre , celle-ci a sa propagande : Les hauts responsables politiques français déclare que la lutte est « implacable » et ainsi pour montrer la force militaires de la France il n’hésite pas a exposer aux médias un impressionnant arsenal. Pourtant, après onze ans en Afghanistan , les forces françaises sont repartis sans avoir réussi à « éradiquer le terrorisme » … Et au passage 88 hommes ont perdu la vie . L’histoire va-t-elle se répéter ?

Un contexte différents :

Après une première vague de frappes aériennes, la France se prépare à déployer 2 500 soldats sur le terrain, dans l'attente de recevoir l'appui logistique, financier ou humain des pays africains et occidentaux sollicités ces derniers jours.

Mais ne nous croyons pas encore victorieux :

Le succès des frappes aériennes est une chose. Parvenir à maîtriser le terrain et permettre à des institutions de retrouver leur légitimité s'avèrera plus compliqué.

Néanmoins l’aide militaire malienne et l’appui américain et favorable à la réussite de cette longue mission.


Combien d'hommes et quels équipements ?

Comme on a pu le dire , l'objectif à terme est de déployer progressivement 2 500 soldats français au Mali. Déjà 800 sont sur le territoire malien afin de repousser la montée des islamistes. Ils sont équipés d'une quarantaine de blindés légers venus de Côte d'Ivoire.

En outre, "douze chasseurs, cinq avions ravitailleurs sont actuellement engagés", a précisé mardi soir Jean-Yves Le Drian lors de sa deuxième conférence de presse depuis le début de l'intervention française. Les chasseurs opèrent "depuis le Tchad et depuis Bamako", a-t-il souligné.



Ne pas se méprendre notre objectifs n’est pas de faire la guerre mais

d'abord d’assister les forces maliennes dans leurs actions pour enrayer la progression des groupes terroristes vers le sud, soit par frappes aériennes, soit par l'intervention d'éléments terrestres qui sont en ce moment déployés au sud", a souligné mardi le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian

Précisément :

L'objectif de cette intervention française est que des soldats de la force africaine appuient l'armée malienne pour chasser les islamistes. Les premiers éléments africains sont attendus dans les prochains jours au Mali, mais ces derniers ne devraient pas être opérationnels avant plusieurs semaines, voire plusieurs mois.

Pendant ce temps, la mission des militaires français, appuyés par d'autres pays de la communauté internationale, sera de les aider à se préparer et à sécuriser le terrain une fois que les islamistes auront été repoussés.




Comment vont s'organiser les troupes sur place ?

Deux pôles, dits des groupements tactiques (GTIA), devraient être rapidement constitués :

_ L'un autour de la capitale Bamako, au sud, avec troupes et blindés( pour assurer la sécurité de l'aéroport, la protection des ressortissants français et de la logistique des armées).

_ Le second devrait s'établir dans le centre du pays, autour de Mopti et de l'aéroport de Sévaré( C'est là que les premiers éléments des forces spéciales avaient débarqué jeudi 10 janvier 2013 pour bloquer l'avancée des islamistes).


 


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