La solution du thorium


Depuis l'accident a la centrale nucléaire de Fukushima la question de la sécurité du nucléaire est à nouveau remise en cause. En effet, malgré les règles strictes imposées dans ce domaine le nucléaire reste peu fiable. Seulement le problème ne vient pas du nucléaire en soi mais de l'uranium.

Pourtant l'utilisation de l'uranium persiste malgré le fait que les scientifiques aient trouvé de nouvelles molécules pour exploiter la fission nucléaire bien plus sûres que l'uranium, comme le thorium. D'après les scientifiques, grâce aux caractéristiques spécifiques du thorium, la possibilité de tout accident nucléaire est évitée. En bref, si nous avions utilisé le Thorium dès l'invention du nucléaire, tous les accidents tels que Tchernobyl où Fukushima n'auraient jamais eu lieu. De plus, l'empreinte sur l'environnement serait moindre car le thorium produit jusqu'à 10 000 fois moins de déchets nucléaires à longue vie. En outre, les entreprises se trouveraient gagnantes à employer cette molécule car les ressources en sont abondantes, ce qui leur assurerait aussi un meilleur rendement.

La solution du thorium est pourtant connue depuis les premières recherches sur le nucléaire, seulement les critères de fiabilité et de dangerosité n'étant pas pris en compte à cette époque, l'uranium fut choisi car il était le plus abondant. Aujourd'hui cependant, le thorium est 4 fois.

Certains chercheurs et instituts tentent de faire pression sur les États pour qu'ils adoptent cette nouvelle technologie pour le bien de leur population. Mais les États n'ont pas l'air d'entendre leurs réclamations, pourtant certains lobby se sont déjà créés sur le continent américain tel que la ''Thorium Energy Alliance''. La Chine est le seul État à investir dans ce processus. L'Académie des sciences de Shanghai a établi un vaste programme de 250 millions d'euros sur cette technologie. Seulement le réacteur nucléaire au Thorium doit encore être amélioré et peaufiné.


Benoit Paillet

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