Le
débat de l'euthanasie pour les personnes en fin de vie est très
discuté au sein de la société. Pour certains, légaliser
l'euthanasie serait inutile et dangereux (conviction religieuses,
etc.). Même si la loi française a été réadaptée deux fois pour
mieux accompagner la fin de vie, près d'un Français sur deux
estime que la loi actuelle sur la fin de vie ne permet pas
«suffisamment d'atténuer les souffrances physiques ou morales» des
malades. Selon un sondage Ifop, 86% sont également favorables à une
loi qui légaliserait la pratique de l'euthanasie.
De
nos jours, les associations pour le « droit de mourir dans la
dignité » organisent des manifestations et mettent au jour de
nombreux témoignages. C'est le cas de Marie Deroubaix, une femme
condamnée par un cancer incurable qui a été contrainte de partir
en Belgique pour avoir le droit d'abréger ses souffrances
légalement :
« Je
ne
voulais pas terminer truffée de perfusions sur un lit d'hôpital. Je
ne voulais pas de séances de radiothérapie pour gagner quelques
semaines, quelques mois. Être
malade, mourante et en plus perdre ma féminité ? Rejoindre le
groupe des chauves, des crânes à perruques, à foulards, sorte de
marque déposée de la terrible maladie ?",
écrit
elle dans son ouvrage intitulé « six mois à vivre ».
Récemment
encore, l'œuvre de Michael Haneke « Quelques heures de
printemps » est un des premiers films à évoquer la question
du « suicide assisté ». Ce film « polémique »
montre une offensive militante du cinéma en faveur de l'euthanasie.

Aujourd'hui,
le débat est loin d'être clos malgré une nette avancée de l'opinion publique favorable à ce changement. Même si dans certains
pays, l'euthanasie reste un crime, il en est quelques uns où
cette pratique est déjà acceptée comme la Belgique, les Pays-Bas et
le Luxembourg.

Cécile
Vadkerti et Célia Blanco
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