Le GIEC



PRESENTATION :
http://www.energieforum-schweiz.ch/image/Links/logo_ipcc.jpg

Le GIEC ou Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat est une organisation qui a été mise en place en 1988 à la demande du G7 (groupe des 7 pays les plus riches : USA, Japon, Allemagne, France, Grande Bretagne, Canada, Italie) par l’organisation météorologique mondiale et par le programme pour l’environnement des nations unies.

Le GIEC est une association de pays qui consiste à expertiser l’information scientifique, technique et socio-économique qui concerne le risque de changement climatique provoqué par l’homme.
En pratique à peu près tous les membres de l’ONU sont membres du GIEC (sauf Taiwan et Vatican). Il s’agit plus d’une organisation que d’un laboratoire de recherche, car il effectue une synthèse de plusieurs laboratoire de recherche.
En effet le GIEC synthétise les études concernant l’influence de l’homme sur le climat et le fonctionnement du climat.

3 grands travaux du GIEC :
  • publier ce qui porte sur le fonctionnement « physique » et chimique du climat et les variations du climat passées et à venir
  • les travaux en cours sur les émissions de gaz à effet de serre et la manière de réduire nos émissions
  • travaux qui portent sur la vulnérabilité de la biosphère et de notre système socio-économique face aux risques du changement climatique

DERNIER RAPPORT DU GIEC ET L’ECONOMIE :

Ce réchauffement atmosphérique se complète d’un réchauffement plus progressif des océans, qui peut se poursuivre bien après l’arrêt du réchauffement atmosphérique. Le rapport évalue le réchauffement de la surface des océans (jusqu’à 75 mètres sous la surface) à 0,11°C entre 1971 et 2010 et stipule que « la chaleur pénétrera les profondeurs depuis la surface et affectera les courants océaniques ».
Les océans sont affectés de multiples façons par les changements climatiques. L’accroissement de la concentration de CO2 dans l’atmosphère acidifie les océans. La fonte des glaces entraîne également l’élévation du niveau de la mer.
Le rapport met en avant que la banquise arctique estivale a perdu, en surface, entre 9,4 % et 13,6 % depuis 1979. Il se pourrait qu’elle ait disparu au milieu du siècle. Les glaciers de montagne ont perdu en moyenne 275 milliards de tonnes (Gt) de glaces par an entre 1993 et 2009 et la couverture neigeuse de l’hémisphère nord a perdu en moyenne 11,7 % par décennie entre 1967 et 2012.
En conséquence, alors qu’en 2007 le précédent rapport prévoyait une élévation moyenne du niveau de la mer comprise entre 18 cm et 59 cm d’ici à la fin du siècle, cette fourchette a été révisée à 26-82 cm. Cette élévation du niveau des mers s’ajoute à celle déjà opérée entre 1901 et 2010 : 19cm en moyenne. Les experts préviennent que certaines régions seront plus rapidement affectées que d’autres.
Ce bilan que nous citons reprend le fait que le progrès technique (modification des moyens de production et accumulation de la productivité, on parle de mode de production capitaliste) est l’une des causes principales de ces impacts climatiques.
D’après la dernière étude du GIEC de septembre 2013, on tient pour responsable à ce bilan notre « religion de la croissance », et la manière de gérer notre économie capitaliste. On suit donc ici l’idée de l’économiste Serge Latouche (1940) qui lui même critique cette religion de laquelle on doit se libérer.

Les experts du climat estiment désormais « extrêmement probable »  (c’est à dire dans le jargon du GIEC, avec une probabilité supérieure à 95%) que l’élévation de la température terrestre relevée depuis le milieu du XXe siècle est bel et bien le fait de l’accumulation de GES d’origine humaine. Cette probabilité était évaluée à 90% dans le précédent rapport, rendu en 2007. Le réchauffement moyen depuis 1880 est désormais de 0.85°C . Et, les trois dernières décennies sont « probablement » les plus chaudes depuis 1400ans.


Conclusion :
Les études du GIEC répondent à certaines problématiques mais en soulèvent beaucoup d’autres. C’est là l’une de ces plus grandes fragilités.
Le problème du GIEC est que cette organisation intergouvernementale s’appuie sur du « probable ». Certes, le climat et les températures se réchauffent, la montée des eaux est bien là ainsi que la fonte des glaces. Mais pour ce qui est de la hausse des températures et du réchauffement climatique, cela se base essentiellement sur du probable. Le GIEC met tout de même en évidence le fait qu’il faudrait revoir notre façon de produire et notre rapport à l’économie ( idée du progrès technique) qui ont des incidences notables sur le climat.
Ces problématiques (trop de questions sans réponses, études basées sur du probable) rendent contestables les études du GIEC.

Hanaï Nisrine, Brendon Cowles, Pascal D'Ettorre

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire