Mais ces indices apparaissent comme insuffisants en terme de mesure du bonheur des habitants d'un pays.
En effet le PIB n'est pas un indice du bien-être, du bonheur ou de la qualité de vie. Certaines consommations font certes gonfler le PIB mais elles ne sont pas le reflet d'une amélioration du bonheur des habitants.
L'IDH cet indicateur est censé évaluer le niveau de développement des pays du monde mais il favorise les nations de taille démographique réduite et pénalise celles ayant une population importante. Les trois indicateurs mesurant l’IDH d’un pays, à savoir le PIB, l’espérance de vie et le niveau d’instruction, ne tiennent pas compte de toutes les évolutions et ne couvrent que quelques dimensions du développement humain.
L’IDH reste trop corrélé au PIB pour fournir une information nouvelle et globale, alors que la répartition des richesses comptabilisées, les inégalités et la pauvreté, considérées comme des dimensions essentielles du bien-être, ne sont pas prises en compte pour évaluer le PIB.
Connaissez vous le BNB ?
C'est le Bonheur National Brut, un indice qui a été préconisé au Bhoutan par le roi Jigme Singye Wangchuck en 1972.
Le Bhouthan se situe en Asie du Sud à l'est de la chaîne de l'Himalaya, 708 427 habitant peuplent ce pays et a pour capitale Thimphou.
Le BNB a pour but de bâtir une économie qui serve la culture du Bhoutan reposant sur des valeurs spirituelles bouddhistes.
Cet indice est une alternative au PIB et à l'IDH, une tentative de définition du niveau de vie en termes plus psychologiques et globales que le PIB.
Il repose sur les quatre principes fondamentaux auxquels le Bhoutan attache une part égale :
- croissance et développement économiques
- conservation et promotion de la culture bhoutanaise
- sauvegarde de l'environnement et utilisation durable des ressources
- bonne gouvernance responsable
Le Bhoutan indique que le BNB « devrait permettre d'évaluer une économie basée sur les valeurs spirituelles du Bouddhisme ».
Clara Le Mercier

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